Notre glossaire / D-E

Un grand nombre de termes est apparu dans le domaine de la transition climatique et de la biodiversité. Colombes Transition a repris ici les principaux termes, à partir de deux normes françaises ( CTNX1000639X et CTNK0906417K), qui constituent le vocabulaire de l’environnement (liste de termes, expressions et définitions adoptées). Nous avons également complété cette liste avec des termes dont on entend parler, sans parfois savoir ce qu’ils veulent dire.

Vous cherchez la définition d’un mot relatif au développement durable et la transition écologique, sur Colombes ou ailleurs, vous la trouverez probablement sur cette page. Sinon n’hésitez pas à nous contacter car nous enrichissons ce glossaire en permanence.

Nous souhaitons ainsi diffuser et partager ces mots, ces expressions, mais aussi, au fur et à mesure du temps, étoffer leurs définitions et fournir des fiches plus complètes (texte plus explicatif, schémas, liens utiles etc..). Si ce travail vous intéresse, contactez-nous. Nous serons heureux, bien sûr, de votre aide.

Parfois nous avons directement ajouté des liens sur cette page. Nous n’avons pas pu vérifier le contenu de chacun de ces sites, pour lesquels nous n’engageons pas notre responsabilité (Ce n’est pas pour dire qu’ils sont trompeurs ou faux, mais nous ne pouvons pas être responsables de tout, vous comprenez !).

Voici donc notre glossaire, avec ses 367 termes !

Notre Glossaire : de A à C, de D à E, de F à H, de I à L, de M à O et de O à Z

D comme …

Définition : Les équipements électriques et électroniques (EEE) contiennent souvent des substances ou composants dangereux pour l’environnement : piles et accumulateurs, gaz à effet de serre (GES), composants contenant du mercure, condensateurs à PCB, etc. Ces déchets présentent aussi un fort potentiel de recyclage des matériaux qui les composent : métaux ferreux et non ferreux, métaux rares, verre, plastiques, etc.
Aussi la collecte des déchets d’équipements électriques et électroniques (DEEE) doit s’accompagner du tri, du traitement sélectif et de la valorisation des déchets. Elle est mise en œuvre par l’entreprise, ou confiée à des éco-organismes agréés.

Définition : Au sens de la réglementation française, un déchet ultime est défini comme un déchet, qui n’est plus susceptible d’être traité dans les conditions techniques et économiques du moment, notamment par extraction de la part valorisable ou par réduction de son caractère polluant ou dangereux

Les déchets ultimes sont ceux situés en bout de chaîne de traitement, c’est-à-dire que leurs caractères polluants ou dangereux ne sont plus à même d’être réduits davantage. De la même manière, leurs parts valorisables ne sont plus économiquement et/ou techniquement extractibles. Ils doivent être éliminés.

Degrés 1,5 – 2

Définition : L’Accord de Paris sur le climat, signé en décembre 2015 lors de la COP21, a appelé à contenir l’augmentation de la température moyenne de la planète « nettement en dessous de 2 °C » d’ici 2100, et même à viser une limitation à +1,5 °C. La COP21 avait chargé les experts du groupe intergouvernemental sur l’évolution du climat (GIEC) d’analyser les conséquences possibles du scénario à +1,5 °C.

Définition : Le déphasage thermique correspond au temps que va mettre la chaleur pour pénétrer dans un bâtiment. Il s’exprime en heure (h). Concrètement, l’été, la chaleur est absorbée par la face extérieure des murs. Selon le type de matériau isolant, cette chaleur va mettre un certain nombre d’heures pour être restituée à l’intérieur et faire augmenter la température dans le logement. Ce décalage dans le temps de la pénétration de la chaleur, s’appelle le déphasage thermique. Un isolant avec un court déphasage va favoriser les échanges thermiques et contribuer à la surchauffe de votre logement en été. Au contraire, un isolant avec un long déphasage va faire barrage à la chaleur.

Deux tonnes

Définition : Afin de limiter les effets du changement climatique, l’Accord de Paris (2015) a fixé un objectif de limiter la hausse de la température en dessous de 2 degrés d’ici à la fin du siècle. Pour y arriver nous devons réduire nos émissions de gaz à effet de serre et, notamment, passer à 2 tonnes équivalent CO2 par an et par habitant d’ici 2050.

C’est aussi un atelier ludique qui permet de découvrir les leviers individuels et collectifs de la transition vers un monde bas carbone, en créant en équipe votre propre scénario de transition bas carbone jusqu’en 2050.

développement durable

Définition : Politique de développement qui s’efforce de concilier la protection de l’environnement, l’efficience économique et la justice sociale, en vue de répondre aux besoins des générations présentes sans compromettre la capacité des générations futures de satisfaire les leurs.

  1. Le développement durable est une finalité dont la réalisation peut faire l’objet de différentes stratégies.
  2. Le développement durable peut concerner les activités d’une entité territoriale aussi bien que celles d’une entreprise ou d’un groupe social.

diatomiste

Définition : Hydrobiologiste spécialiste des diatomées.

Note : Les diatomées sont des algues brunes unicellulaires, utilisées notamment comme indicateurs de la qualité de l’eau.

Définition : Système imposant aux entreprises des quotas limitant leurs émissions dans l’atmosphère de gaz à effet de serre, tout en leur permettant de vendre leurs, droits surnuméraires à d’autres entreprises

Durable

Définition : De nature à durer longtemps, qui présente une certaine stabilité, une certaine résistance. Ainsi des  biens durables ne sont pas détruits au premier usage, mais seulement au bout d’un temps plus ou moins long.

DYSTROPHISATION

Définition : La dystrophisation est l’état extrême de l’eutrophisation, qui se traduit par la mort des organismes animaux et végétaux supérieurs pour cause d’milieu. Le phénomène est accéléré par l’apport d’effluents domestiques, industriels et/ou agricoles et peut conduire à la mort de l’écosystème aquatique en quelques décennies voire même en quelques années .

Note : les principaux nutriments à l’origine de ce phénomène sont le phosphore (contenu dans les phosphates) et l’azote (contenu dans l’ammonium, les nitrates, et les nitrites). L’eutrophisation s’observe surtout dans les écosystèmes dont les eaux se renouvellent lentement et en particulier dans les lacs profonds.

Voir Eutrophisation

E comme …

Eau (accès, potabilité)

Définition : L’accès à l’eau potable est un indicateur représentant la part de la population disposant d’un accès raisonnable à une quantité adéquate d’eau potable. Selon l’OMS, la quantité adéquate d’eau potable représente au minimum 20 litres d’eau par habitant et par jour tandis qu’on entend généralement par « accès raisonnable » une eau potable disponible à moins de quinze minutes de marche. En 2023, 2 milliards d’habitants n’ont pas accès à l’eau potable.

Note : Depuis le 28 juillet 2010, l’accès à l’eau potable est reconnu comme un droit fondamental par l’ONU. L’accès à une eau potable propre et de qualité et à des installations sanitaires est un droit humain et demande l’aide technologique et financière des Etats membres. 

Eau bleue/eau verte

Définition : L’eau « verte » est cette eau qui est stockée dans le sol et la biomasse. Elle peut être évaporée par les sols, ou absorbée puis évapotranspirée par les plantes. En termes de flux d’eau douce, c’est l’eau la plus importante. On sait que les plantes gèrent elles-mêmes le cycle de l’eau. Leau « bleue » est celle qui transite rapidement dans les cours d’eau, les lacs, les nappes phréatiques… vers la mer. Elle représente environ 40% de la masse totale des précipitations, souvent appelées « précipitations efficaces ».

Note : La distinction eau bleue/eau verte est proposée par l’hydrologue suédoise Malin Falkenmark en 1995. Cette définition a depuis été adoptée par la communauté scientifique comme la communauté internationale.

Définition : L’eau douce est une eau dont la salinité est très faible ou nulle, par opposition à l’eau de mer et à l’eau saumâtre. C’est l’eau de pluie, l’eau des rivières, des lacs, des nappes phréatiques, des glaciers, des tourbières, etc. Sa très faible salinité permet sa consommation. C’est un critère de potabilité essentiel. Une eau douce contient généralement moins d’un gramme de matières solides dissoutes (comme les sels, métaux et éléments nutritifs) par litre. L’eau douce peut être définie comme une eau qui contient moins de 1 000 ppm de sels dissouts. D’autres sources proposent des limites de salinité plus élevées, par exemple 1 000 ppm ou 3 000 ppm.

Définition : Ce terme qualifie une eau contenant beaucoup de sels dissous, comme des sels de calcium et de magnésium ; le langage courant emploie l’expression d’eau calcaire ou d’eau dure. Au contraire, une eau contenant peu de sels est appelée une eau douce. Les eaux de sources contenant des quantités différentes de ces sels, peuvent donc présenter différents niveaux de dureté. La consommation d’eau dure est sans danger et n’a aucune incidence néfaste sur la santé. Des désagréments liés à l’utilisation peuvent apparaître, que ce soit pour des eaux trop dures (inefficacité des détergents, stérilisation des sols) ou trop douces (corrosion).

Note : Il est possible d’adoucir l’eau avec un appareil de confort appelé adoucisseur d’eau.

Définition : L’eau potable est une eau que l’on peut boire ou utiliser à des fins domestiques et industrielles sans risque pour la santé. Elle peut être distribuée sous forme d’eau en bouteille (eau minérale ou eau de source, eau plate ou eau gazeuse), d’eau courante (eau du robinet) ou encore dans des citernes pour un usage industriel.

Note : Des normes strictes existent. Elles fixent les teneurs limites qu’une eau potable ne doit pas dépasser et concernent des substances considérées comme nocives pour la santé à certaines doses. Si elle peut être bue par tous, une eau potable n’est cependant pas pour autant totalement exempte d’éléments polluants. Cela signifie que leur concentration est assez faible pour préserver la santé des consommateurs.

voir Empreinte Eau

ECO ANXIETE

Définition : Terme apparu en 1966 :  il ne s’agit pas d’une maladie mentale, mais d’une anxiété qui serait en fait une réponse rationnelle et saine face à la gravité des problématiques environnementales. Beaucoup de jeunes notamment expriment un mal-être identitaire  face au constat effroyable de ce qui se passe autour de nous. Mais ce sentiment n’était pas uniquement négatif car il provoque aussi une responsabilisation de ces personnes face aux changements planétaires.

Définition : un procédé de marketing ou de relations publiques utilisé par une organisation pour se donner une image trompeuse de responsabilité écologique. La plupart du temps, les dépenses consenties concernent davantage la publicité que de réelles actions en faveur de l’environnement et du développement durable

éco certification

Définition : Procédure qui garantit qu’un produit ou un procédé de fabrication prend en compte, selon un cahier des charges correspondant, la protection de l’environnement ; par extension, la garantie elle-même.
Note : L’écocertification implique de la part des opérateurs économiques une adhésion volontaire au cahier des charges.

Définition : Ville aménagée et gérée selon des objectifs et des pratiques de développement durable qui appellent l’engagement de l’ensemble de ses habitants.

synonyme : « ville durable ».

éco conception

Définition : Conception d’un produit, d’un bien ou d’un service, qui prend en compte, afin de les réduire, ses effets négatifs sur l’environnement au long de son cycle de vie, en s’efforçant de préserver ses qualités ou ses performances.

éco développement

Définition : Mode de développement fondé sur le respect de l’environnement.
Note : L’écodéveloppement est une des composantes du développement durable.

Eco fashion (éco mode)

Définition : Terme utilisé pour les vêtements ou le design de mode respectueux de l’environnement. Ce sont généralement des articles fabriqués avec des ressources renouvelables ou durables.

Note : C’est l’opposé de la fast fashion, vêtements et accessoires bon marché qui se concentrent sur la tendance du moment.

éco-industrie

Définition : Industrie qui propose des produits ou des prestations ayant pour objet d’améliorer ou de protéger l’environnement, ou qui utilise des procédés favorables à l’environnement.

éco Label européen

Définition : L’écolabel européen a été mis en place en 1992 dans le but de promouvoir les produits et services présentant un impact environnemental réduit. Il est aujourd’hui encadré par le règlement du 25 novembre 2009 établissant le label écologique de l’Union européenne. Ce label est fondé sur la norme internationale ISO 14024.

Note : grâce à des critères écologiques transparents, les consommateurs peuvent faire des choix éclairés, sans compromis sur la qualité des produits.

ECOLOGIE POLITIQUE

Définition :Ensemble de courants, largement diffusé depuis les années 1970, qui insiste sur la prise en compte des enjeux écologiques dans l’action politique et dans l’organisation sociale. Mouvement culturel nourri d’influences de divers mouvements (tels que le féminisme, le tiers-mondisme, le pacifisme, la non-violence, l’anarchisme, l’autogestion, etc.), l’écologie devient politique lorsqu’elle appelle à une profonde transformation du modèle économique et social actuel ainsi qu’à une remise à plat des relations entre l’être humain et son environnement

ECOLOGIE SCIENTIFIQUE

Définition : Dans le champ scientifique, le terme « écologie » désigne la science qui a pour objet l’étude des relations des êtres vivants (animaux, végétaux, micro-organismes, etc.) entre eux ainsi qu’avec leur habitat ou l’environnement dans son ensemble. Ces interactions déterminent la distribution et l’abondance des organismes vivants sur Terre. Ainsi, en science, l’écologie est souvent classée dans le champ de la biologie. Elle étudie deux grands ensembles : celui des êtres vivants (biocénose) et le milieu physique (biotope), le tout formant l’écosystème.

économie circulaire

Définition : L’économie circulaire consiste à produire des biens et des services de manière durable afin de limiter la consommation et le gaspillage des ressources et la production des déchets. Il s’agit de passer d’une société du tout jetable.

Note : la France a voté en février 2020 une loi sur l’économie circulaire afin de limiter le gaspillage sous toutes ses formes.

ECONOMIE PERMACIRCULAIRE

Définition : L’objectif de l’économie « permacirculaire » se situe à l’échelle globale : il s’agit d’inverser les tendances nous conduisant au franchissement des limites planétaires et de revenir à une empreinte écologique à la dimension de la Terre. C’est une économie régénérative, au premier chef des sols, d’où l’appellation de « perma »circulaire. Cette économie permacole et agroécologique jouerait sur la complémentarité entre les plantes, elle régénérerait les sols et stockerait du carbone tout en fournissant de nombreuses matières premières biosourcées (Dominique Bourg « de l’économie circulaire à l’économie permacirculaire cité dans Cairn info).

économie verte

Définition : Économie caractérisée par des investissements et des dispositions techniques qui visent à éviter, à réduire ou à supprimer les pollutions et, en particulier, les émissions de dioxyde de carbone, tout en utilisant au mieux les ressources énergétiques disponibles. Les innovations liées à l’économie verte favorisent la création d’emplois.

Définition : Zone urbaine aménagée et gérée selon des objectifs et des pratiques de développement durable qui appellent l’engagement de l’ensemble de ses habitants.

Eco responsabilité

Définition : L’écoresponsabilité désigne l’ensemble des actions visant à limiter les impacts sur l’environnement de l’activité quotidienne des collectivités. L’écoresponsabilité passe par de nouveaux choix de gestion, d’achats, d’organisation du travail, par des investissements et par la sensibilisation du personnel.

Eco score

Définition : Le dispositif « ECO SCORE » est un dispositif de notation (« scoring ») qui permet d’attribuer une note (score) sur une échelle de A à E à un produit en fonction des caractéristiques écologiques de celui-ci. Il est comparable au Nutriscore dans le domaine alimentaire : ce n’est pas un label distinctif de qualité, c’est une notation visant à porter à connaissance des consommateurs une note environnementale relative concernant les produits qui lui sont proposés afin de les guider dans leur choix.

Note : ce dispositif est issu de la loi Climat et Résilience du 24/08/2021 issue des travaux de la Convention citoyenne pour le climat

Economie sociale et solidaire (ESS)

Définition : Le concept d’économie sociale et solidaire (ESS) désigne un ensemble d’entreprises organisées sous forme de coopératives, mutuelles, associations, ou fondations, dont le fonctionnement interne et les activités sont fondés sur un principe de solidarité et d’utilité sociale. Ces entreprises adoptent des modes de gestion démocratiques et participatifs. Elles encadrent strictement l’utilisation des bénéfices qu’elles réalisent : le profit individuel est proscrit et les résultats sont réinvestis. Leurs ressources financières sont généralement en partie publiques.

Note : Ces entreprises bénéficient d’un cadre juridique renforcé par la loi n° 2014-856 du 31 juillet 2014 modifiée relative à l’économie sociale et solidaire.

ECOSPHERE

Définition : l’écosphère apparaît comme l’ensemble des organismes vivants (eucaryotes) et de leurs habitats, produits par ces mêmes organismes, au sein d’une biosphère déjà existante produite par les microorganismes (procaryotes)

Voir Biosphère

ECOSYSTEME

Définition : Unité écologique fonctionnelle formée par le biotope et la biocénose, en constante interaction.

Définition : Prélèvement fiscal opéré sur un bien, un service ou une activité en raison des dommages qu’ils sont susceptibles d’occasionner à l’environnement

écotechnologie

Définition : Ensemble des procédés industriels qui visent à prévenir ou réduire les effets négatifs sur l’environnement des produits à chaque stade de leur cycle de vie, ainsi que des activités humaines.
Ces procédés permettent une utilisation plus économe des ressources ou ont des effets moins polluants.

Synonyme : technologie environnementale.

écotoxicologie

Définition : Branche de la toxicologie qui étudie les effets directs et indirects des polluants sur l’environnement.
Note : L’écotoxicologie étudie notamment le transfert des polluants dans les biotopes et les biocénoses, ainsi que leurs transformations et leurs effets sur les organismes vivants et sur les processus écologiques fondamentaux.

Quelques liens : Sur WikipediaLa présentation de l’INRAEEcotoxicologie.frSur l’Encyclopedia UniversalisUn document pdf de la ZABR, sur la démarche écotoxicologique en milieu aquatique

écotype

Définition :Ensemble des caractères distinctifs d’une population géographiquement localisée d’une même espèce animale ou végétale, qui résultent de la sélection naturelle liée aux facteurs du milieu.

Définition : Notion qui nous vient des géographes grecs. Littéralement le mot signifiait « habitée » : la terre habitée et ne représentait qu’une partie de l’hémisphère nord du globe. Le mot a été repris en 1891 par le géographe allemand Friedrich Ratzel. Il l’a étendu à toute la zone habitable de la Terre, alors que l’humanité atteignait les limites de sa cage. A partir des années 1990, Augustin Berque, géographe et philosophe français a donné à la notion une dimension plus globale. L’écoumène a fini par se confondre avec la totalité de la planète.

Note : L’expansion spatiale de l’écoumène a trouvé une transposition temporelle avec le terme d’anthropocène.

Définition : L’effet cocktail est le terme employé pour désigner les effets que peuvent avoir sur la santé humaine une exposition à plusieurs substances chimiques simultanément, même à faibles doses.
L’idée principale de l’effet cocktail c’est que si l’on est exposé en même temps à plusieurs substances chimiques différentes, cela peut théoriquement renforcer les effets nocifs de chaque substance ou produire des effets inattendus. L’effet cocktail a été démontré dans plusieurs situations concernant des animaux, mais aussi sur l’Homme dans le cas de certains médicaments.

effet de serre

Définition : L’effet de serre est un phénomène naturel, causé par les échanges d’énergie entre le soleil et la Terre. Le rayonnement infrarouge émis par le soleil est absorbé par l’atmosphère, et en particulier par les gaz à effet de serre qui y sont présents : vapeur d’eau, dioxyde de carbone, méthane, etc. Cette réserve de chaleur, permet de maintenir des températures propices à la vie sur Terre. Sans effet de serre, la température sur Terre avoisinerait les -18°C…

Note : L’expression « effet de serre » est employée usuellement dans le sens d’« effet de serre anthropique », qui désigne le réchauffement global du climat attribué à l’augmentation de la concentration des gaz à effet de serre, résultant de l’accroissement de leurs émissions dues aux activités humaines.

EFFET REBOND

Définition : L’effet rebond est une notion du vocabulaire économique qui désigne un accroissement de la consommation provoqué par la réduction des limites qui étaient jusque-là posées à l’usage d’un bien, d’un service ou d’une technologie.

Appliqué à l’écologie, l’effet rebond caractérise un effet pervers et paradoxal des progrès en matière d’efficacité énergétique : les économies réalisées ne sont pas synonymes d’une moindre consommation, mais entraînent au contraire une augmentation de la consommation des équipements concernés ou d’autres équipements, et donc de l’énergie nécessaire à leur fabrication et à leur fonctionnement.

Note : La première illustration de l’effet rebond en matière d’énergie remonte au XIXe siècle. L’exemple choisi est celui de la nouvelle machine à vapeur conçue par James Watt, beaucoup plus économe en charbon que les anciens modèles à performances égales. Plutôt qu’une baisse de la consommation de charbon, c’est le contraire qui s’est produit : le gain en efficacité, accru par la mise en œuvre de machines de plus en plus puissantes et nombreuses, a entraîné une augmentation constante de l’exploitation de cette source d’énergie.

EFFONDRISTES

Définition : Les « effondristes » établissent une interconnexion de toutes les crises : écologique, financière, sociale, politique, culturelle, qui risquent d’intervenir en cascade. 

Voir Collapsologie

Définition : Des emplois décents qui contribuent à la préservation et la restauration de l’environnement, soit dans les secteurs traditionnels tels que l’industrie manufacturière et construction, ou dans de nouveaux secteurs verts et émergents comme les énergies renouvelables et efficacité énergétique .

Empreinte carbone

Définition : L’empreinte carbone est un indicateur qui vise à mesurer l’impact d’une activité sur l’environnement, et plus particulièrement les émissions de gaz à effet de serre liées à cette activité. Elle peut s’appliquer à un individu (selon son mode de vie), à une entreprise (selon ses activités) ou un territoire. Cet impact est exprimé en volume de dioxyde de carbone.

Note : L’empreinte carbone représentant la moitié de l’empreinte écologique de l’ensemble de l’humanité, il paraît essentiel de la réduire.

Définition : L’empreinte eau (on parle également d’empreinte sur l’eau) est le volume total d’eau virtuelle utilisée pour produire un produit ou un service. Comme on le fait pour l’empreinte écologique, on peut également évaluer l’empreinte eau d’une entreprise, d’un pays, d’un individu, d’une ville etc. L’empreinte de l’eau ou Water footprint en anglais est un indicateur basé sur la consommation effective d’eau aux différents stades de la production d’un produit par le consommateur ou le producteur.

Empreinte écologique

Définition : L’empreinte écologique  est une mesure et un indicateur environnemental qui comptabilise la pression exercée par les hommes envers les ressources naturelles et les « services écologiques » fournis par la nature. Elle mesure les surfaces alimentaires productives de terres et d’eau nécessaires pour produire les ressources qu’un individu, une population ou une activité consomme et pour absorber les déchets générés, compte tenu des techniques et de la gestion des ressources en vigueur. Cette surface est exprimée en hectares globaux (hag), c’est-à-dire en hectares ayant une productivité égale à la productivité moyenne. 

Note : Il est possible de calculer grâce à cet outil le « juste partage » par individu, ce qui correspond à environ 2 ha/être humain. Pourtant, le mode de vie d’un américain moyen requiert 10 ha.

Synonyme = empreinte environnementale

énergie fossile

Définition : Une énergie fossile est un type d’énergie issu de la transformation de matières organiques enfouies dans le sol pendant des millions d’années, d’où l’appellation “fossile”. Elle provient de réserves composées principalement de carbone. Les énergies fossiles sont ainsi des énergies non renouvelables. Une fois consommées, elles ne peuvent être régénérées qu’à l’échelle des temps géologiques. Concrètement, il a fallu des millions d’années pour que se constituent les énergies fossiles que l’on consomme de nos jours (pétrole, charbon, gaz naturel, etc.)

ENERGIE GRISE

Définition : L’énergie grise, ou énergie intrinsèque, est la quantité d’énergie consommée lors du cycle de vie d’un matériau ou d’un produit : la production, l’extraction, la transformation, la fabrication, le transport, la mise en œuvre, l’entretien et enfin le recyclage, à l’exception notable de l’utilisation. L’énergie grise est en effet une énergie cachée, indirecte, au contraire de l’énergie liée à l’utilisation, que le consommateur peut connaître aisément. Chacune des étapes mentionnées nécessite de l’énergie, qu’elle soit humaine, animale, électrique, thermique ou autre. En cumulant l’ensemble des énergies consommées sur l’ensemble du cycle de vie, on peut prendre la mesure du besoin énergétique d’un bien.

Energies marines renouvelables

Définition : Les énergies marines renouvelables comprennent l’ensemble des technologies permettant de produire de l’électricité à partir de différentes forces ou ressources du milieu marin : la houle, les courants, les marées, le gradient de température entre les eaux de surface chaudes et les eaux froides en profondeur.

énergie renouvelable

Définition : Une énergie renouvelable est une source d’énergie se renouvelant assez rapidement pour être considérée comme inépuisable à l’échelle de temps humaine. Les énergies renouvelables sont issues de phénomènes naturels réguliers ou constants provoqués par les astres, principalement le Soleil (rayonnement), mais aussi la Lune (marée) et la Terre (énergie géothermique).Note : Cette notion est souvent confondue avec celle d’énergie propre ; Or, même si une énergie peut être à la fois renouvelable et propre, toutes les énergies renouvelables ne sont pas nécessairement propres : par exemple, certains fluides frigorifique utilisés dans les circuits des pompes à chaleur géothermiques sont des gaz qui, en cas de fuite, contribuent à l’effet de serre détruisant aussi la couche d’ozone.

Energie verte

Définition : L’énergie verte regroupe l’ensemble des sources d’électricité, de gaz et de chauffage à faible impact environnemental. Clé de la transition énergétique, elle offre une alternative aux énergies polluantes et participe ainsi à la lutte contre le réchauffement climatique. Une énergie est dite “verte” lorsqu’elle est à la fois propre et renouvelable, c’est à dire qu’elle provient de sources durables et qu’elle n’émet pas ou très peu d’émissions de gaz à effet de serre.

Engrais azotés

Définition : Les engrais azotés simples sont fabriqués à partir de l’ammoniac obtenu par la combinaison de l’azote de l’air et de l’hydrogène provenant du gaz naturel.

Note : L’ammoniac est la matière première de base de toute l’industrie des engrais azotés. En particulier, il subit une oxydation pour être transformé en acide nitrique et il est combiné à d’autres produits pour donner naissance à d’autres engrais azotés.

Environnement

Définition : L’environnement est compris comme l’ensemble des composants naturels de la planète Terre, comme l’air, l’eau, l’atmosphère, les roches, les végétaux, les animaux, et l’ensemble des phénomènes et interactions qui s’y déploient, c’est-à-dire tout ce qui entoure l’Homme et ses activités. 

Note : Cette position centrale de l’être humain est un objet de controverse dans le champ de l‘écologie.

Définition : L’érème  désigne l’espace situé hors de l’écoumène, c’est-à-dire ni urbain, ni rural. Si on considère qu’il n’existe plus d’espaces qui ne soient habités, au sens géographique, au moins de façon très diffuse ou temporaire, l’érème recouvre alors les espaces les moins anthropisés. Le terme a donné en français «ermite».

Définition : Espèce constituée par les groupes de population naturelle réellement ou potentiellement interféconds et isolés quant à la reproduction de tout autre groupe semblable.

Note : 1 230 000 espèces ont été décrites mais on estime le nombre d’espèces vivantes à 8,7 millions.

ESPECES CLE DE VOUTE

Définition : Espèce dont la disparition compromettrait la structure et le fonctionnement d’un écosystème. Une espèce clé de voûte est caractérisée par la qualité, le nombre et l’importance des liens qu’elle entretient avec son habitat et les autres espèces. Exemple : le loup.

Définition : Espèce exotique dont la population se maintient ou accroît son aire d’implantation en perturbant le fonctionnement des écosystèmes ou en nuisant aux espèces autochtones, par compétition ou par prédation.

Note : Les espèces envahissantes ne représentent qu’un très faible pourcentage des espèces exotiques.

Espèces menacées 

Définition : En biologie et en écologie, une espèce menacée est une appellation générique qui s’utilise pour les espèces susceptibles de disparaître dans un avenir proche. Plus spécifiquement, il s’agit d’un statut de conservation utilisé par la liste rouge de l’UICN (Union Internationale pour la Conservation de la Nature) pour regrouper les catégories « en danger critique », « en danger » et « vulnérable ».

Synonyme : espèce en voie d’extinction/disparition

Espèce parapluie

Définition : Espèce dont l’habitat doit être sauvegardé pour que soient conservées d’autres espèces, parmi lesquelles certaines sont rares et menacées. Exemples : la loutre, le tigre et le panda géant.

Définition : Les Établissements Publics Territoriaux de Bassin (EPTB) sont des structures dont l’objet et le périmètre d’intervention sont conformes aux dispositions de l’article L.213-12 du Code de l’environnement « faciliter, à l’échelle d’un bassin ou d’un sous-bassin hydrographique, la prévention des inondations et la gestion équilibrée de la ressource en eau ainsi que la préservation et la gestion des zones humides et de contribuer à l’élaboration et au suivi du schéma d’aménagement et de gestion des eaux (SAGE) ». 

Etalement urbain

Définition : L’étalement urbain est la progression des surfaces urbanisées à la périphérie des villes. Cela concerne l’habitat, en grande partie des maisons individuelles, mais aussi de nombreuses entreprises qui nécessitent de grandes surfaces et parmi elles des centres commerciaux.

Définition : Étude des relations entre les populations humaines et le monde végétal.

Définition : Technique de restauration écologique d’un sol consistant à en prélever une couche superficielle pour réduire sa teneur en matières organiques et favoriser ainsi l’installation d’espèces pionnières, tant végétales qu’animales.

Note : 1. L’étrépage est une technique appliquée particulièrement à des milieux pauvres en nutriments, tels que les pelouses naturelles et les landes. 2. L’étrépage se distingue du décapage, qui est pratiqué plus profondément et à des fins de dépollution.

étude de dangers

Définition : Étude précisant l’ensemble des risques auxquels se trouvent exposés, lors d’un accident d’origine interne ou externe, les personnes et les biens situés à l’intérieur ou à proximité d’une installation, ainsi que les dommages qui en résultent pour l’environnement.Note : L’étude de dangers identifie les sources de dangers et expose les scénarios d’accident. Elle comporte une analyse des mesures propres à réduire la probabilité et les conséquences des accidents.

étude d’impact sur l’environnement

Définition : Etude préalable à la mise en œuvre de programmes ou de plans et à la réalisation d’équipements, qui permet d’estimer leurs effets probables sur l’environnement.

1. L’étude d’impact sur l’environnement relève de la responsabilité du maître d’ouvrage.
2. L’étude d’impact sur l’environnement permet notamment de justifier le parti retenu et de préciser les mesures envisagées tendant à supprimer, réduire ou compenser les dommages éventuels liés à un projet.
3. L’étude d’impact sur l’environnement est nécessaire à l’évaluation environnementale..

Eutrophisation des milieux aquatiques

Définition :  L’eutrophisation est une forme de pollution qui se produit lorsqu’un milieu aquatique reçoit trop de matières nutritives assimilables par les algues et que celles-ci prolifèrent . Elle peut être naturelle et s’étaler sur plusieurs siècles ou millénaires. Mais elle peut aussi être le résultat des activités humaines. On parle alors de dystrophisation ou d’eutrophisation anthropique.

Dans ce dernier cas, le phénomène est accéléré par l’apport d’effluents domestiques, industriels et/ou agricoles et peut conduire à la mort de l’écosystème aquatique en quelques décennies voire même en quelques années. Les principaux nutriments à l’origine de ce phénomène sont le phosphore (contenu dans les phosphates) et l’azote (contenu dans l’ammonium, les nitrates, et les nitrites). L’eutrophisation s’observe surtout dans les écosystèmes dont les eaux se renouvellent lentement et en particulier dans les lacs profonds.

évaluation environnementale

1. Mise en œuvre des méthodes et des procédures permettant d’estimer les conséquences sur l’environnement d’une politique, d’un programme ou d’un plan, d’un projet ou d’une réalisation ; par extension, le rapport qui en rend compte.
2. Avis émis sur l’étude d’impact sur l’environnement, afin d’en vérifier la qualité et d’apprécier comment les incidences négatives sur l’environnement sont effectivement annulées, réduites ou compensées.

EVAPOTRANSPIRATION

Définition : L’évapotranspiration est un processus par lequel les êtres vivants (végétaux surtout) perdent de l’eau sous forme de vapeur. Elle correspond à une perte d’eau due à deux phénomènes : l’évaporation de l’eau du sol et des système aqueux, et la transpiration des plantes et animaux.

Note : la valeur de l’évapotranspiration joue un rôle important dans l’hydrologie ainsi que dans le calcul de la demande mondiale en eau.

 Définition : Ensemble des méthodes et des techniques permettant d’évaluer les incidences sanitaires d’un risque environnemental sur une population donnée.

Définition : Manifestation brusque et intense, de durée limitée, d ’un état pouvant entrainer des conséquences néfastes. L’extinction de masse se caractérise par :

  • la disparition de rangs élevés (au moins une famille) et à modes de vie différents ou la chute drastique de la biodiversité et de la biomasse
  • cette crise doit se dérouler rapidement à l’échelle des temps géologiques (1 à 2 millions d’années et être ressentie à l’échelle du globe ou sur de très grandes distances

Nos sources

La norme : CTNX1000639X , La norme : CTNK0906417K

Le Vocabulaire du Développement durable : Délégation générale à la langue française et aux langues de France – édition 2015

Wikipédia et autres sources

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