Notre glossaire / P-Z

Un grand nombre de termes est apparu dans le domaine de la transition climatique et de la biodiversité. Colombes Transition a repris ici les principaux termes, à partir de deux normes françaises ( CTNX1000639X et CTNK0906417K), qui constituent le vocabulaire de l’environnement (liste de termes, expressions et définitions adoptées). Nous avons également complété cette liste avec des termes dont on entend parler, sans parfois savoir ce qu’ils veulent dire.

Vous cherchez la définition d’un mot relatif au développement durable et la transition écologique, sur Colombes ou ailleurs, vous la trouverez probablement sur cette page. Sinon n’hésitez pas à nous contacter car nous enrichissons ce glossaire en permanence.

Nous souhaitons ainsi diffuser et partager ces mots, ces expressions, mais aussi, au fur et à mesure du temps, étoffer leurs définitions et fournir des fiches plus complètes (texte plus explicatif, schémas, liens utiles etc..). Si ce travail vous intéresse, contactez-nous. Nous serons heureux, bien sûr, de votre aide.

Parfois nous avons directement ajouté des liens sur cette page. Nous n’avons pas pu vérifier le contenu de chacun de ces sites, pour lesquels nous n’engageons pas notre responsabilité (Ce n’est pas pour dire qu’ils sont trompeurs ou faux, mais nous ne pouvons pas être responsables de tout, vous comprenez !).

Voici donc notre glossaire, avec ses 367 termes !

Notre Glossaire : de A à C, de D à E, de F à H, de I à L, de M à O et de O à Z

P Comme …

Définition : Épandage de paille ou de paillis sur un sol cultivé ou forestier.

Définition : Matériau qui, épandu à la surface du sol, conserve l’humidité et limite l’érosion ainsi que le développement des espèces végétales concurrentes.

Note : Le paillis peut être organique, naturel (feuilles, écorce et sciure de bois, paille, résidus d’exploitation broyés) ou synthétique (plastique), rarement minéral (laine de verre).

Perfluoro carbures

Voir Hydrocarbures perfluorés

Pergélisol 

Définition : Le pergélisol (ou permafrost en anglais) est un terme géologique qui désigne un sol dont la température se maintient en dessous de 0°C pendant plus de deux années consécutives. Il représente 20% de la surface terrestre de la planète. Le permafrost est recouvert par une couche de terre, appelée « couche active », qui dégèle en été et permet ainsi le développement de la végétation. 

Note : Sa disparition progressive libérera des quantités considérables de CO2 dans l’atmosphère , accentuant ipso facto le réchauffement climatique dans une « boucle rétroactive ». Outre l’accélération du réchauffement climatique, son dégel pourrait « ramener à la vie » des virus disparus dont nous ne savons rien.

PERMACULTURE

Définition : La permaculture est, selon ses concepteurs David Holmgren et Bill Mollison, à la fois une science et un art de concevoir des écosystèmes régénératifs en s’inspirant du fonctionnement du vivant (biomimétisme ou écomimétisme). Elle rassemble à la fois une éthique, un ensemble de principes, ainsi que des outils méthodologiques permettant de concevoir tous types de systèmes, du petit potager familial à l’aménagement de bassins versants, en passant par des lieux de vie et des systèmes agronomiques. 

Note : Le concept de permaculture est construit autour de trois piliers éthiques : être attentif à la terre, être attentif aux hommes et redistribuer équitablement les surplus.

PETIT AGE GLACIAIRE

Définition : Le petit âge glaciaire est une période climatique froide principalement localisée sur l’Atlantique nord ayant approximativement eu lieu entre le début du XIVe siècle et la fin du XIXe siècle. Elle est caractérisée par une série d’hivers longs et froids.

Note : en 2013, une équipe scientifique française dirigée par Franck Lavigne estime, au regard des éléments analysés, que cette période de refroidissement serait causée par l’activité volcanique du volcan indonésien Samalas, qui serait entré en éruption en 1257 lors d’une explosion qualifiée de « méga-colossale ».

PHOTOSYNTHESE

Définition : La photosynthèse est un processus biochimique qui exploite l’énergie de la lumière du soleil avec des substances organiques pour la transformer en énergie chimique. Elle est utilisée par les plantes, les algues, les cyanobactéries et certaines bactéries. Elle absorbe le dioxyde de carbone (CO2) produit par les organismes photosynthétiques et réintroduit de l’oxygène (O2) dans l’atmosphère. Cette synthèse se déroule en deux phases : une phase lumineuse avec la photophosphorylation, et une phase sombre en réaction sombre 

Note : Chez les végétaux, la photosynthèse a principalement lieu dans les feuilles.

Définition : Maximum atteint par la production mondiale de gaz naturel, au-delà duquel celle-ci décroîtrait faute de réserves exploitables

Définition : Dispositif de production d’électricité par l’oxydation de composés organiques, elle-même réalisée grâce à l’action de microorganismes fixés sur l’anode d’une cellule électrochimique.

Note : Une pile à combustible microbienne permet, tout en produisant de l’électricité, d’assurer l’épuration biologique de composés organiques contenus dans les eaux usées.

Définition : Le Plan climat est un plan d’action porté par le gouvernement Édouard Philippe 2 et le ministre de l’environnement Nicolas Hulot, ayant pour objectif annoncé d’accélérer la transition écologique.

Il a été présenté en juillet 2017 et il contient plusieurs mesures dans les domaines de l’agriculture, du logement, des transports, des déchets, de l’énergie, de la biodiversité et des relations internationales.

Définition : La politique climatique d’une organisation internationale, d’un État ou d’un groupe d’États, ou d’une collectivité territoriale définit les actions à entreprendre pour lutter contre le réchauffement climatique. Elle se traduit par un plan d’action stratégique, souvent appelé plan climat. Elle vise généralement conjointement deux objectifs : l’atténuation du changement climatique et l’adaptation au changement climatique. Le climat étant affecté à l’échelle planétaire, avec des impacts inégalement répartis, les plans climat intègrent généralement des actions interrégionales et de coopération décentralisée.

Les plans climat s’appuient habituellement sur :

  • un état des lieux (Bilan des émissions de gaz à effet de serre, bilan carbone) ;
  • un travail de prospective (tendances lourdes, phénomènes émergents) ;
  • des objectifs quantifiés dans l’espace et dans le temps (exemples : facteur 4 dans les pays riches, « 3 x 20 » pour l’Union européenne) ;
  • des indicateurs (généralement d’état, pression et réponse..) à l’échelle du territoire considéré (national, régional, municipal, etc.).

POTENTIEL DE RECHAUFFEMENT GLOBAL (PRG)

Définition : Le potentiel de réchauffement global (PRG) est le pouvoir réchauffant d’un gaz, rapporté au pouvoir réchauffant de la même masse de dioxyde de carbone. C’est un facteur de conversion utilisé pour comparer les impacts relatifs de différents gaz à effet de serre sur le réchauffement climatique en se fondant sur leur forçage radiatif cumulé sur une période donnée. Lorsque la valeur Potentiel de Réchauffement Global est importante et supérieur à 1, alors l’impact du gaz est néfaste pour l’environnement. Plus précisément, cet indicateur vise à regrouper sous une seule valeur l’effet additionné de toutes les substances contribuant à l’accroissement de l’effet de serre.

Poumon vert

Définition : L’expression poumon vert de la planète désigne à l’origine les grandes forêts de la Terre, en particulier la jungle amazonienne, qui produisent le dioxygène de l’air et fixent le CO2 atmosphérique grâce à la photosynthèse. En fait, ce sont les océans, avec leur phytoplancton photosynthétique, qui méritent le mieux le titre de poumon vert, puisque la biomasse de ces micro-organismes est la première productrice d’Oet le premier puits biologique à dioxyde de carbone atmosphérique. Il faut toutefois remarquer que ce terme est trompeur, puisque contrairement aux poumons qui absorbent l’oxygène et rejettent du CO2, le poumon vert de la planète fait l’inverse : rejeter de l’O2 et absorber du CO2.

principe de participation

Définition : Principe selon lequel le corps social est pleinement associé à l’élaboration de projets et de décisions publics ayant une incidence sur l’environnement, et dispose d’une possibilité de recours une fois la décision prise.

principe de précaution

Définition : Principe selon lequel l’éventualité d’un dommage susceptible d’affecter l’environnement de manière grave et irréversible appelle, malgré l’absence de certitudes scientifiques sur les risques encourus, la mise en œuvre de procédures d’évaluation des risques et l’adoption de mesures provisoires et proportionnées au dommage envisagé.

Le  » principe de précaution  » doit être distingué du  » principe de prévention « , qui s’applique exclusivement aux risques avérés.

principe de prévention

Définition : Principe selon lequel il est nécessaire d’éviter ou de réduire les dommages liés aux risques avérés d’atteinte à l’environnement, en agissant en priorité à la source et en recourant aux meilleures techniques disponibles.

principe du pollueur-payeur

Définition : Principe, à l’origine de dispositions juridiques, selon lequel les frais engagés pour prévenir, réduire ou combattre une pollution ou toute autre atteinte à l’environnement sont à la charge de celui qui en est reconnu responsable.

Produit éthique

Définition : Un produit est dit éthique quand il se conforme à une palette de critères sociaux et environnementaux. Toute marque éthique doit donc proposer des produits qui participent à limiter l’empreinte écologique, qui ne sortent pas d’une usine ou d’une entreprise où les droits sociaux des travailleurs sont bafoués, qui est durable et qui respecte aussi les animaux.

Définition: Le Programme des Nations unies pour le développement (PNUD) fait partie des programmes et fonds de l’ONU. Son rôle est d’aider les pays en développement en leur fournissant des conseils mais également en plaidant leurs causes pour l’octroi de dons. C’est ainsi que ce programme travaille en collaboration avec de nombreux autres programmes comme l’Onusida et d’autres organisations internationales (UPU et OMS notamment). Son siège est situé à New York, aux États-Unis.

Note : L’organisation travaille par exemple avec les gouvernements des pays anciennement en guerre pour déminer les zones de conflit. Au Cambodge, l’un des États les plus touchés par la présence de mines, le PNUD a aidé le pays à se débarrasser de 49 000 mines et à distribuer les terres nettoyées à de petits agriculteurs.

PROJET DRAW DOWN

Définition : Le projet Draw Down, ou « Réduire » en français, a pour mission d’aider l’humanité à atteindre la « réduction »,  le moment futur auquel les niveaux de gaz à effets de serre présents dans l’atmosphère vont cesser d’augmenter et commencer à redescendre, arrêtant ainsi le réchauffement climatique. Son initiative phare est de chercher, documenter et décrire les 100 solutions les plus prometteuses pour lutter contre les changements climatiques.

PROTOCOLE DE KYOTO

Définition : Le protocole de Kyoto est un accord international visant à la réduction des émissions de gaz à effet de serre et qui vient s’ajouter à la Convention-cadre des Nations unies sur les changements climatiques dont les pays participants se rencontrent une fois par an depuis 1995. Signé le 11 décembre 1997 lors de la troisième conférence des parties à la convention (COP 3) à Kyoto, au Japon, il est entré en vigueur le 16 février 2005 

Note : Ce protocole visait à réduire, entre 2008 et 2012, d’au moins 5 % par rapport au niveau de 1990 les émissions de six gaz à effet de serre : dioxyde de carbone, méthane, protoxyde d’azote et trois substituts des chlorofluorocarbones.

PROTOCOLE DE MONTREAL

Définition : Le protocole de Montréal est un accord international sur l’environnement qui fait suite à la convention de Vienne sur la protection de la couche d’ozone adoptée le 22 mars 1985. Il a pour objectif de réduire et à terme d’éliminer complètement les substances qui réduisent la couche d’ozone. Il a été signé par 24 pays et par la Communauté économique européenne le 16 septembre 1987 dans la ville de Montréal, au Canada, et est entré en vigueur le 1er janvier 1989.

Protoxyde d’azote

Définition : Le protoxyde d’azote, ou monoxyde de diazote, est un composé chimique de formule N2O. Ce gaz incolore a une odeur et un goût légèrement sucrés. Il est utilisé en anesthésie. Il est dit « gaz hilarant » car euphorisant à l’inhalation, d’où son usage comme drogue récréative hallucinogène  Ses émissions sont d’origine naturelle et humaine (plus de 20 % d’augmentation dans l’air depuis l’époque préindustrielle). Présent à l’état de traces dans l’air sec (330 parties par milliard), c’est un puissant gaz à effet de serre (298 fois plus puissant que le CO2) et il est devenu le 1er contributeur à la destruction de la couche d’ozone.

puits de carbone

Définition : Système naturel ou artificiel permettant de capter et de stocker une quantité significative de dioxyde de carbone (CO2), de manière à en limiter la concentration dans l’atmosphère.
Voir aussi : captage et stockage du CO2.

Q Comme …

quota d’émission de gaz à effet de serre

Définition : Quantité de gaz à effet de serre allouée à une activité dans le cadre d’un système de plafonnement d’émission.

R Comme …

Réchauffement climatique

Définition : Le réchauffement climatique, également nommé « changement climatique » ou encore « dérèglement climatique », est l’augmentation de la température moyenne de la surface terrestre en cours aux XXe et XXIe siècles ainsi que, plus généralement, la modification des régimes météorologiques à grande échelle qui en résulte. L’une comme l’autre sont attribuées aux émissions de gaz à effet de serre d’origine humaine : bien qu’il y ait eu des périodes précédentes de changement climatique, depuis le milieu du XXe siècle les activités humaines ont des conséquences sans précédent sur le système climatique de la Terre et provoquent des changements à l’échelle mondiale.

récupération des déchets

Définition : Opération de collecte et de tri des déchets, en vue du réemploi ou du recyclage de produits et de matériaux.

recyclage des déchets

Définition : Ensemble des techniques de transformation des déchets après récupération, visant à en réintroduire tout ou partie dans un cycle de production.

Définition : Fabrication, à partir d’objets ou de matériaux de récupération, de produits de plus haute valeur que les objets ou matériaux d’origine.

réduction des déchets

Définition : Ensemble des mesures et des actions qui, de la conception à la distribution d’un produit, visent à réduire la diversité, la quantité et la nocivité des déchets.

RE ENSAUVAGEMENT

Définition : Le ré ensauvagement peut désigner, d’une part la réimplantation d’espèces animales (le plus souvent de grande taille) disparues depuis plusieurs siècles ou millénaires, d’autre part simplement l’absence d’intervention humaine, dans une région donnée, ou encore sur une surface très limitée.

refroidissement par une source naturelle

Définition : Méthode consistant à utiliser une circulation d’eau ou d’air pour refroidir un produit ou un bâtiment, sans recourir à une machine thermodynamique.

Définition : Technique consistant à allonger le tracé et à réduire la pente d’un cours d’eau pour rendre sa morphologie plus sinueuse et lui faire ainsi retrouver ses fonctions hydrobiologiques.

Note : Le reméandrage peut, par exemple, favoriser la régulation du régime des eaux, améliorer le niveau de la nappe phréatique ou permettre la préservation et la diversification d’habitats aquatiques.

Résilience écologique

Définition : La résilience est la capacité de certains matériaux à reprendre leur forme initiale après un choc. Ce terme est utilisé par extension pour décrire la capacité de certains écosystèmes, individus ou sociétés à se reconstruire après une grave perturbation. D’ores et déjà, il est important de souligner que la résilience écologique, psychologique ou sociétale ne décrit pas exactement le même processus que la résilience des matériaux, car l’état initial ne peut jamais être restauré complètement (effet de seuil). Il s’agit de différents processus d’adaptation et de reconstruction pour atteindre un nouvel équilibre grâce aux ressources. 

Note : aujourd’hui, dans un contexte de dérèglement climatique, la résilience devient une clef essentielle pour permettre aux villes et territoires de s’adapter.

Définition : Responsabilité de l’entreprise à l’égard de la collectivité, qui s’étend au-delà de ses obligations légales et de ses impératifs purement économiques.

RESTAURATION DES ECO SYSTEMES

Définition : La restauration des écosystèmes consiste à favoriser la régénération des écosystèmes qui ont été dégradés ou détruits, ainsi que la conservation des écosystèmes encore intacts. Pour y parvenir, plusieurs méthodes sont envisageables, parmi lesquelles le recours actif à la plantation ou la diminution des pressions exercées sur la nature pour lui permettre de se rétablir seule.

Voir résilience écologique

Définition : De ripa, rive et sylva, forêt, la ripisylve est l’ensemble de la végétation bordant les milieux aquatiques, cours d’eau, rivières,….

Note : Elle joue de nombreux rôles protecteurs et régulateurs majeurs : protection des sols contre l’érosion, prévention des risques inondation (Cf. GEMAPI), épuration des sols mais aussi du milieu aquatique lui-même, refuge pour la biodiversité,…

Définition : Lorsque l’on parle du climat, les risques composés (ou risques complexes) désignent un phénomène de conjugaison des risques liés au dérèglement climatique. Dès 2012, les évènements composés sont mentionnés dans le rapport du GIEC sur la gestion des événements extrêmes pour la progression dans l’adaptation aux changements climatique. Ils sont définis comme : 

  • Plusieurs évènements extrêmes qui se produisent au même moment ou successivement ; 
  • Une combinaison d’évènements extrêmes avec des conditions sous-jacentes qui amplifient l’impact des évènements, ou 
  • Une combinaison d’évènements non extrêmes mais dont l’enchaînement conduit à un impact extrême.  

Note : Au-delà du cadre physique, des facteurs socioéconomiques peuvent influencer les impacts d’un événement climatique composéCe sont les mesures d’adaptation au changement climatique existantes, les processus de sauvetage, d’indemnisation, et la gouvernance publique à toutes les échelles.

risque majeur

Définition  : Possibilité que se produise un événement naturel ou technique spécifique ayant des conséquences graves pour les populations ou sur l’environnement.

S Comme …

Définition : Avantage matériel ou immatériel que l’homme retire des écosystèmes.

Note : Certains services écosystémiques sont des avantages matériels liés à des processus naturels tels que la production de biens directement consommables, l’autoépuration des eaux, la stabilisation des sols ou la pollinisation ; d’autres sont des avantages immatériels, comme des activités récréatives ou culturelles.

Sobriété énergétique

Définition : La sobriété énergétique désigne la réduction volontaire et organisée des consommations d’énergie. Au-delà de cette baisse, elle agit sur les usages et implique un changement comportemental, individuel ou collectif. Elle a pour objectif de réduire la demande, donc la pression sur les ressources renouvelables. Il s’agit de l’un des grands piliers de la transition énergétique.

Note : Dans un contexte de crise énergétique due à différents facteurs, le gouvernement français a lancé en octobre 2022 un plan de sobriété énergétique national. Son objectif : réduire de 10% la consommation d’ énergie d’ici 2024.

Solastalgie

Définition : La solastalgie est une forme de souffrance et de détresse psychique ou existentielle causée par les changements environnementaux passés, actuels ou attendus, en particulier concernant la destruction des écosystèmes et de la biodiversité, et par extension le réchauffement climatique. Elle se rapproche en cela de l’éco-anxiété.

Ce concept a été créé en 2003 par le philosophe australien de l’environnement Glenn Albrecht et s’applique à certains liens entre la santé humaine et la santé environnementale, y compris la santé des écosystèmes, en particulier à travers « les effets cumulatifs des changements climatiques et environnementaux sur la santé mentale, émotionnelle et spirituelle ».

Note :  On distingue la solastalgie, liée au deuil de ce qui est déjà perdu , de l’éco-anxiété, liée à ce qui peut arriver ou être perdu en référence au stress post-traumatique.

Définition : Des actions visant à protéger, gérer de manière durable et restaurer des écosystèmes naturels ou modifiés, pour relever directement les enjeux de société de manière efficace et adaptative tout en assurant le bien-être humain et des avantages pour la biodiversité .

Sommet de la Terre

Définition : Un sommet de la Terre est un terme générique servant à désigner les rencontres décennales entre dirigeants mondiaux, organisées depuis 1972 par l’ONU, ayant pour but de définir les moyens de stimuler le développement durable au niveau mondial. Le premier sommet a lieu à Stockholm (Suède) en 1972. Ces rencontres visent à démontrer la capacité collective à gérer les problèmes planétaires et affirment la nécessité du respect des contraintes écologiques.

stabilisation des déchets

Définition : Traitement qui empêche la dissolution et la dissémination des composés nocifs, toxiques ou polluants présents dans les déchets et tend à réduire le plus possible leurs effets dommageables sur l’environnement.

Définition : Une station d’épuration est une installation qui a pour objectif d’assainir les eaux usées domestiques, les eaux industrielles et les eaux pluviales avant de les rejeter dans le milieu naturel, généralement un cours d’eau. Pour ne pas polluer le milieu naturel, les eaux usées sont nettoyées de leurs nombreuses impuretés : matières solides, excréments, huiles et toutes substances dissoutes. Leur forte concentration rendrait impossible un rejet direct dans le milieu naturel sans générer une forte pollution.

Note : Une station d’épuration est généralement située à l’extrémité d’un réseau de collecte. Elle va utiliser divers processus et dispositifs physiques et biochimiques pour dégrader les matières organiques et les séparer de l’eau. Le résultat est une “eau propre” qui n’est pas potable mais qui est d’assez bonne qualité pour être absorbée par l’environnement sans nuisance.

Surcyclage (upcycling)

Définition : Le surcyclage (en anglais, upcycling) consiste à récupérer des matériaux ou des produits dont on n’a plus l’usage afin de les transformer en matériaux ou produits de qualité ou d’utilité supérieure. Il s’agit donc d’un recyclage « par le haut ». Un des premiers bénéfices du surcyclage est son impact positif sur l’environnement. En effet, le principe étant de réutiliser, on évite de créer un nouveau produit. On économise ainsi l’énergie grise et les matières premières inhérentes à un processus de fabrication. Le surcyclage s’inscrit dans le vaste mouvement de l’économie circulaire et du réemploi.

Note : La pratique du surcyclage serait originaire des pays en voie de développement, qui disposent d’un accès limité aux biens de consommation.

Antonyme : Downcycling

Définition : Ensemble des dispositions techniques, des moyens humains et des mesures d’organisation internes et externes aux installations industrielles, destinés à prévenir les actes de malveillance venant de l’intérieur ou de l’extérieur, et à atténuer les conséquences des accidents ; par extension, état résultant de ces dispositions.

T Comme …

Définition : Dispositif de décote ou de surcote appliqué aux tarifs de vente et à la taxation de biens ou de services en fonction de leur impact sur l’environnement.

Note : La tarification incitative a pour objectif d’encourager ou de décourager l’achat de ces biens et services

Taxe carbone

Définition : La taxe carbone est une taxe environnementale sur les émissions de dioxyde de carbone, le gaz à effet de serre qui contribue le plus au forçage radiatif d’origine anthropique, qu’elle vise à réduire, dans le but de contrôler le réchauffement climatique. Cette taxe, en faisant payer les pollueurs à proportion de leurs émissions, vise à modifier leurs comportements et à orienter leurs achats et leurs investissements. Elle est le plus souvent appliquée « en amont », sur les énergies fossiles.

taxon

Définition : Ensemble d’êtres vivants partageant certaines caractéristiques, à partir desquelles est établie leur classification.
Note : Les catégories de la classification biologique, telles que l’espèce, le genre, la famille, l’ordre, la classe ou l’embranchement, sont des taxons.

Définition : Un temps de résidence est la durée pendant laquelle une substance ou une particule reste dans une zone ou un système particulier. En science, il existe généralement des temps de résidence de l’eau et des temps de résidence atmosphérique. Tous se rapportent à divers cycles de la Terre, dont le plus répandu est le cycle de l’eau. Comprendre ces temps de séjour pourrait aider à apporter des solutions à des problèmes tels que la pollution de l’eau et le réchauffement climatique. Les temps de séjour varient pour différents types de molécules et les conditions ou le milieu de la substance.Hormis la vapeur d’eau, qui est évacuée en quelques jours, les gaz à effet de serre mettent très longtemps à s’éliminer de l’atmosphère.

Note : si le temps de résidence d’une molécule d’eau est inférieure à un an (8 jours dans l’atmosphère, 17 ans dans les lacs) celui du CO2 est de 15 à 200 ans, celui du protoxyde d’azote de 120 ans et celui de l’hexafluorure de soufre de 3200 ans !

The shift project

Définition : The Shift Project (abrégé « TSP » ou « le Shift ») est une association française créée en 2010 et un laboratoire d’idées qui s’est donné pour objectif l’atténuation du changement climatique et la réduction de la dépendance de l’économie aux énergies fossiles, particulièrement au pétrole.

The Shift Project s’intéresse à la dépendance de l’économie au pétrole sous trois angles : le lien entre croissance économique et croissance de la consommation de pétrole, les problèmes liés à la disponibilité du pétrole et du gaz en quantités limitées et le changement climatique, qui rend nécessaire « un rythme de réduction des émissions de gaz à effet de serre d’environ 5 % par an en moyenne dès aujourd’hui ». Pour l’organisme, même si certains usages sont possibles, l’utilité du PIB est finalement limitée, notamment parce qu’il ne prend pas en compte les ressources naturelles (et ne permet pas de rendre compte de leur caractère fini) et la génération d’externalités (comme les émissions de gaz à effet de serre).

Traçabilité 

Définition : La traçabilité désigne la situation dans laquelle on dispose de l’information nécessaire et suffisante pour connaître (éventuellement de façon rétrospective) la composition d’un matériau ou d’un produit du commerce tout au long de sa chaîne de production, de transformation et de distribution, et ce, en quelques endroits que ce soit, depuis l’origine première du produit jusqu’à sa fin de vie, soit comme dit l’adage : « du berceau jusqu’à la tombe » pour les produits industriels ou du slogan « de la fourche à la fourchette » pour un produit agricole alimentaire. Les règles et bonnes pratiques en matière de traçabilité sont déterminées par des normes, ou bien des organismes de contrôle nationaux ou internationaux. Ainsi, dans l’Union européenne, la traçabilité des aliments est sous le contrôle de l’Autorité européenne de sécurité des aliments (AESA).

Note : la traçabilité joue un rôle important dans la surveillance et l’appréciation de la qualité d’un produit.

Définition : La Trame verte et bleue  est un réseau de continuités écologiques terrestres et aquatiques identifiées par les schémas régionaux de cohérence écologique ainsi que par les documents de planification de l’État, des collectivités territoriales et de leurs groupements. C’est un outil d’aménagement durable des territoires qui vise à lutter contre l’érosion de la biodiversité. C’est une des mesures phares de la loi Grenelle 2 du 12 juillet 2010.

Transition ou trajectoire bas-carbone

Définition : Introduite par la Loi de Transition Energétique pour la Croissance Verte (LTECV), La Stratégie Nationale Bas-Carbone (SNBC) est la feuille de route de la France pour lutter contre le changement climatique. Elle donne des orientations pour mettre en œuvre, dans tous les secteurs d’activité, la transition vers une économie bas-carbone, circulaire et durable. Elle définit une trajectoire de réduction des émissions de gaz à effet de serre jusqu’à 2050 et fixe des objectifs à court-moyen termes : les budgets carbone. Elle a deux ambitions : atteindre la neutralité carbone à l’horizon 2050 et réduire l’empreinte carbone de la consommation des Français.

Transition écologique

Définition : Le concept de transition écologique, élaboré par Rob Hopkins, regroupe un ensemble de principes et de pratiques formés à partir des expérimentations et des observations d’individus, de groupes, de villages, villes ou communes, lorsqu’ils ont commencé à travailler sur les problématiques de résilience communautaire, d’économie en boucle et de réduction des émissions de CO2. Ces principes ont été déclinés dans les domaines de l’agriculture (permaculture), des usages dans les villes (avec le mouvement des villes en transition) ou plus généralement avec le principe écologique de résilience.

Transition énergétique

Définition : La transition énergétique désigne à la fois l’évolution passée de la répartition des énergies consommées sur la planète (bois, hydroélectricité, charbon, pétrole, gaz naturel, nucléaire, etc.) et, pour l’avenir, l’objectif politique et technique d’une modification structurelle profonde des modes de production et de consommation de l’énergie. C’est l’un des volets de la transition écologique.

Définition : On parle de transport alternatif pour désigner un moyen de transport qui diffère des modes de transport traditionnels que sont les voitures individuelles, les bus ou les trains par exemple. Les transports alternatifs sont souvent plus durables et écologiques, et peuvent inclure des modes de transport actifs tels que la marche, la course à pied ou le vélo, et/ou partagés tels que le covoiturage, l’autopartage ou la location de vélos en libre-service. Les EPDM, comme les gyropodes, les trottinettes électriques, les mono-roues et les hoverboards en font aussi partie.

Note : Les transports alternatifs peuvent présenter des avantages en termes de réduction des émissions de gaz à effet de serre, de réduction de la congestion routière et de promotion de modes de vie sains et actifs. 

U Comme …

Upcycling (surcyclage)

Définition : Upcycling, ou en français « surcyclage », est un terme désignant l’action de récupérer des matériaux ou des produits dont on a plus l’usage afin de les revaloriser. On recycle donc par le haut , en produisant des objets dont la qualité est supérieure au matériau d’origine. Le concept est apparu dans le milieu des années 1990 grâce à Reiner Pilz. Le terme a ensuite été repris par William McDonough et Michael Braungart dans leur ouvrage Cradle to Cradle : Remaking the way we make things paru en 2002. Encore mieux que le recyclage -faire du neuf avec du vieux-, l’upcycling vise à faire du beau avec du vieux, le préfixe « up » suggérant une élévation du statut de la pièce d’origine, sortant de sa visée fonctionnelle pour devenir purement esthétique.

Définition: Crédit, transmissible et négociable, qui est inscrit au compte des émissions d’une entreprise, d’une institution, d’un pays, après constatation d’une diminution de ses émissions de gaz à effet de serre.

Note : 1. L’unité de réduction certifiée des émissions correspond à une tonne d’émissions en équivalent CO2. 2. On trouve aussi le terme « crédit carbone »

V Comme …

Valorisation de la matière

Définition : La valorisation de la matière se définit par l’utilisation de déchets en substitution à d’autres matières ou substances. Néanmoins, la valorisation matière exclut toute forme de valorisation énergétique et du retraitement en matières destinées à servir de combustible.
On distingue trois opérations principales de valorisation matière :

  • le recyclage, permettant de retraiter les déchets dans le cadre de leurs fonction initiale ou à d’autres fins ;
  • la valorisation organique, permettant de valoriser les déchets organiques après méthanisation ou compostage par un retour au sol de matière organique ;
  • le remblaiement de carrières, réalisé avec apport de matériaux extérieurs (déblais de terrassement, matériaux de démolition…) nécessitant un tri préalable de ces matériaux afin de garantir l’utilisation des seuls matériaux inertes.

Vapeur d’eau

Définition : La vapeur d’eau est l’état gazeux de l’eau. C’est un gaz inodore et incolore. Présente en grande quantité dans l’atmosphère, la vapeur d’eau est le principal gaz à effet de serre. La vapeur d’eau atmosphérique résulte essentiellement de l’évaporation des surfaces d’eau liquide à la surface de la Terre et son contenu maximum est contrôlé par la température de l’air.  Pour chaque degré de réchauffement l’atmosphère peut potentiellement augmenter son contenu d’environ 7%. Elle joue donc un rôle essentiel dans le climat de la Terre.

La vapeur d’eau est l’élément de l’atmosphère contribuant le plus à l’effet de serre (approximativement 2 à 3 fois supérieure à celle du CO2). Mais contrairement au CO2 ou à d’autres gaz à effet de serre avec des temps de résidence suffisamment importants pour leur permettre d’être bien mélangés dans l’atmosphère, les molécules de vapeur d’eau demeurent dans l’atmosphère durant des périodes beaucoup plus courtes, typiquement de l’ordre de 10 jours. Après quoi elles condensent en gouttelettes d’eau ou en particules de glace et précipitent à la surface du globe.

Véganisme

Définition : Le véganisme , dit également végétalisme intégral, est un mode de vie qui refuse l’exploitation des animaux, et exclut donc la consommation de produits d’origine animale. Au-delà de l’adoption d’une pratique alimentaire végétalienne (qui exclut les produits alimentaires d’origine animale comme la viande, le poisson, les insectes, les produits laitiers, les œufs et le miel), le véganisme exclut également la consommation de tout autre produit issu des animaux, de leur exploitation ou testé sur eux (cuir, fourrure, laine, soie, etc.), et plus généralement l’utilisation des animaux dans le cadre des loisirs.

Synonyme : végétalisme intégral

Végétalisme

Définition : Le végétalisme est une pratique alimentaire excluant les produits animaux, aussi bien issus d’animaux morts (viande, poisson, crustacés, mollusques, gélatine, présure, etc.) que d’animaux vivants (produits laitiers, œufs, miel, etc.), et éventuellement les produits dont le procédé de fabrication fait intervenir des produits animaux (les boissons clarifiées à l’aide de caséine ou de colle de poisson, le sucre décoloré à l’aide de charbon d’os, etc.). Les végétaliens consomment des aliments provenant des règnes végétal (graines, légumes, fruits, fruits à coque, huiles végétales, épices, etc.), fongique (champignons comestibles, levures alimentaires, levain, etc.) et bactérien (bactéries lactiques comme le bifidus dans le soja fermenté , ainsi que les sous-produits de plusieurs espèces de bactéries comme source de vitamine B12). Ils consomment également des minéraux (sels de sodium, de potassium, de calcium, etc.). Certaines personnes se réclamant du végétalisme acceptent et défendent néanmoins la consommation de miel ou de bivalves.

Végétarisme

Définition : Le végétarisme est une pratique alimentaire qui exclut la consommation de chair animale. Elle est associée à la cuisine végétarienne. Dans sa définition la plus large, l’ovo-lacto-végétarisme, cette pratique alimentaire comprend des produits végétaux, minéraux, des champignons, mais aussi certains produits animaux tels que les œufs, le lait, les produits apicoles, et leurs produits dérivés. Il s’agit du végétarisme occidental traditionnel dont les pratiquants étaient appelés « pythagoréens ou pythagoriciens » jusqu’en 1847. Le végétarisme indien (hindou, jaïn et sikh), basé sur l’ahimsa (« non-violence »), autorise la consommation de produits laitiers (sous certaines conditions) mais exclut les œufs.

Définition: Attribution abusive de qualités écologiques à un produit, à un service ou à une organisation.

Note : On trouve aussi les termes « écoblanchiment » et « blanchiment écologique ».

Définition : Au cœur de la biologie, ce mot inventé au tournant du XIXème siècle, réintègre l’homme dans un tout : la vie. L’écosystème planétaire est constitué de l’ensemble des êtres vivant sur Terre, des relations entre eux et avec les autres composantes de la planète (eau, air, minéraux…). En 1971, l’Unesco a lancé un Programme sur l’homme et la biosphère afin de mieux comprendre les relations entre l’humanité et son environnement. Cela a abouti à la création dès 1976 de réserves de biosphère. 

Définition : Chaussée en site propre réservée à la circulation des véhicules non motorisés, des piétons ou des cavaliers.

Définition : Propension ou prédisposition à subir des dommages. La vulnérabilité englobe divers concepts ou éléments, notamment les notions de sensibilité ou de fragilité et l’incapacité de faire face et de s’adapter (GIEC, 2014).

W Comme …

Définition : La wilderness, née en Amérique du Nord, désigne l’ « état sauvage », ou plus spécifiquement la « nature sauvage », cette traduction justifiant l’usage du féminin en français. Julien Delord (2005) a proposé pour la traduire un mot de vieux français : la « sauvageté », le terme n’ayant pas la connotation péjorative de la sauvagerie. 

Note : Au Canada et aux États-Unis, la wilderness est imprégnée de « religiosité et de spiritualité », par la confrontation de l’individu solitaire avec les paysages grandioses, comme on la retrouve dans les textes de Henry David Thoreau (Walden ou la Vie dans les bois, 1854) ou de John Muir, fondateur du Sierra Club, la plus ancienne association de protection de la nature.

Définition : Ce système a longtemps été la seule garantie équitable dans le secteur textile. À la différence d’autres systèmes, son principe est de fournir une garantie « organisation équitable » à des acteurs spécialisés à 100% dans le vêtement équitable ou biologique. Ces derniers se fournissent plus souvent auprès de collectifs organisés d’artisans que d’usines, tandis que la distribution se fait généralement au travers de réseaux. Le système de garantie WFTO n’est pas exempt de défauts mais il assure une forme de légitimité quant à la qualité sociale des produits.

World Wide Fund for Nature (WWF)

Définition : Le WWF (auparavant World Wildlife Fund jusqu’en 1986) ou Fonds mondial pour la nature est une organisation non gouvernementale internationale (ONGI) créée en 1961, vouée à la protection de l’environnement et au développement durable.

Elle est l’une des plus importantes ONG environnementalistes de la planète, grâce à plus de cinq millions de soutiens à travers le monde. Elle travaille dans plus de cent pays bénéficiant de 12 000 programmes de protection de la nature depuis sa création.

X Comme …

Y Comme …

Z Comme …

Zéro déchets

Définition : La démarche écologique zéro déchet, zéro gaspillage, est un ensemble de pratiques que l’on peut mettre en place pour réduire les déchets (emballages, plastiques, produits à usage unique… ) et le gaspillage (des objets, des ressources, alimentaire…). Et ainsi contribuer à réduire les problèmes environnementaux et sanitaires qu’ils posent. 

Note : ce mouvement de protection de l’environnement s’oppose à la production d’objets à usage unique et à certains modes de traitement des déchets. Il vise à changer nos habitudes de consommation.

Quelques liens : Plus d’information sur notre page Zéro déchets

Définition : Zone dans laquelle ne peuvent circuler que des véhicules dont les émissions polluantes respectent les limites autorisées.

Note : La zone d’actions prioritaires pour l’air (ZAPA), dont l’accès est interdit aux véhicules fortement polluants, est un exemple de zone à émissions limitées.

Définition : Territoire dont la biodiversité, particulièrement riche, est menacée

Note : 1. La qualification de « zone critique de biodiversité » se fonde sur le nombre important d’espèces endémiques recensées et sur le taux de disparition de celles-ci. 2. On trouve aussi le terme « point chaud de biodiversité ».

Zone humide

Définition : Une zone humide , dénomination dérivant du terme anglais wetland, est une région où le principal facteur d’influence du biotope et de sa biocénose est l’eau. Elles jouent un rôle majeur en ce qui concerne le cycle de l’eau et le cycle du carbone. La flore des zones humides d’eau douce est dite hélophyte.

Selon l’article premier de la Convention de Ramsar (1971), « les zones humides sont des étendues de marais, de fagnes, de tourbières ou d’eaux naturelles ou artificielles, permanentes ou temporaires, où l’eau est stagnante ou courante, douce, saumâtre ou salée, y compris des étendues d’eau marine dont la profondeur à marée basse n’excède pas six mètres. Cette définition de droit international s’impose aux États plus qu’aux particuliers, sauf si une clause particulière précise l’effet direct du texte pour ces derniers. »

Note : Plus d’un quart des espèces de zones humides sont en danger d’extinction et moins de 20 % des zones humides mondiales sont protégées. Selon le rapport de l’ONU sur la biodiversité (6 mai 2019), 85 % des zones humides mondiales risquent de disparaitre.

Définition : Les ZICO ont été désignées dans le cadre de la Directive Oiseaux 79/409/CEE de 1979. Ce sont des sites qui ont été identifiés comme d’intérêt majeur qui hébergent des effectifs d’oiseaux sauvages jugés d’importance communautaire ou européenne.
Ces zones ont servi de base pour la création des ZPS (zones de protection spéciale) du réseau Natura 2000. Leur périmètre n’ayant pas évolué depuis 1994, les ZICO sont de vieux zonages, il devient donc de moins en moins judicieux de les utiliser.

Définition : Le réseau Natura 2000 comprend 2 types de zones réglementaires : les Zones de Protection Spéciale (ZPS) et les Zones Spéciales de Conservation (ZSC). Les ZPS sont désignées à partir de l’inventaire des Zones Importantes pour la Conservation des Oiseaux (ZICO) définies par la directive européenne 79/409/CEE du 25/04/1979 concernant la conservation des oiseaux sauvages. La désignation des ZPS relève d’une décision nationale, se traduisant par un arrêté ministériel, sans nécessiter un dialogue préalable avec la Commission européenne. 

Définition : Ensemble de terrains non construits et non pollués qui peuvent être soit préservés en l’état et déclarés non constructibles, soit transformés sans réhabilitation préalable en zone d’habitat, d’activités ou de loisirs.

Nos sources

La norme : CTNX1000639X , La norme : CTNK0906417K

Le Vocabulaire du Développement durable : Délégation générale à la langue française et aux langues de France – édition 2015

Wikipédia et autres sources

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